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Soie au Cambodge, Artisans d’Angkor!

Cocons de soie jaune Artisans d'Angkor

Soie Artisans Angkor Cambodge!

Si vous allez au Cambodge et que vous passez pas Siem Reap, visitez donc les ateliers de la soie des Artisans d’Angkor. Vous pourrez visiter le site qui retrace tout le procédé de production de la soie. Mais vous découvrirez aussi la culture des cocons, leur passage dans l’eau chaude, les fils de soie tirés du cocon et mis en bobine. Ensuite, le tissage sur des métiers à tisser traditionnels.

On trouve donc de la Soie en Inde, en Chine, en Asie du Sud Est (Thailande, Cambodge….). J’ai pour ma part eu la chance de visiter des ateliers (pour les touristes) et musées en Chine (Suzhou), au Cambodge (Siemp Reap), en Birmanie, en Thaïlande…. mais également en France!

En images ci-dessous: visite des Artisans d’Angkor au Cambodge

  • soie artisans angkor cambodge
  • Larves de chenilles de vers à soie
  • Cocons de soie jaune Artisans d'Angkor
  • soie artisans angkor cambodge
  • soie artisans angkor cambodge
  • Fleurs de lotus

N’hésitez pas à découvrir leur site.

A la fin de la visite gratuite, vous craquerez certainement pour un article dans leur boutique. En effet, vous acheterez de beaux articles en soie et soutiendrez l’Artisanat local.

La soie de leurs foulards apporte douceur, durabilité et qualité!

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Maison rouge, musée de la soie (Cévènnes, France)

Fuseaux soie

Musée de la Soie

A l’occasion d’un court passage dans le Sud des Cévènnes, je me rends à Rochefort du Gard pour visiter le musée de la dernière filature ayant été en activité en France, le musée de la Soie “Maison Rouge”. C’est l’occasion de visiter également le musée de la vallée cévenole, qui explique l’Histoire de la Région et de ses habitants.

Les Cévènnes ont été un lieu riche en culture de vers à soie et de filatures en France. Dans l’hexagone, plus de la moitié des départements français produisaient de la soie mais la moitié de la production provenait des Cévénnes où le mûrier se plaisait.

Une activité de 1836 à 1965

Celle-ci fermera ses portes en 1965, mettant un coup d’arrêt à la filière de la soie en France. Ici, tout commence en 1836, lorsque Jean Henri Léon Molines fait construire la filature connue sous le nom de “Grande Rouge”. La filature compte un centaine de bassines, une machine à vapeur et des coconnières.

Je trouve assez émouvant de visiter ce lieu; les machines ont l’air rutilantes, on a l’impression qu’il suffit d’appuyer sur un bouton et elles pourraient repartir en production. Dans ces murs, plus d’un siècle d’histoire de production de soie! On peut découvrir le process de production que l’on retrouve encore aujourd’hui notamment en Asie. L’intérêt est aussi de comprendre qu’à une époque, la population locale a largement vécu de la sériculture. 

L’élevage des vers à soie dans les Cévènnes semble remonter au XIIIe siècle. Au niveau de l’architecture locale, on trouve beaucoup de magnaneries car de nombreuses familles sont des producteurs de soie. L’Histoire,avec l’édit de Nantes, vient fortement perturber l’ère prospère de la sériculture locale. En effet, le Sud des Cévénnes est dévenu protestant (limite Nord au Mont Lozère resté catholique). Lors de la révocation de l’édit de Nantes en 1685, de nombreuses familles vont fuir à l’étranger.

On est en 1853, la production est à son apogée. En l’espace de 3 ans, cette production va drastiquement chuter, touchée par une épidémie. On demandera à Pasteur de trouver un moyen de combattre ce fléau. Mais l’arrivée de la concurrence étrangère facilitée par l’ouverture du Canal de Suez freinent la reprise de la production française. Au XXe siècle, avec l’arrivée du nylon juste avant la seconde guerre mondiale, la production française déclinera de manière définitive. 

Pour aller plus loin, je vous invite à visiter la Maison Rouge ou le Musée de la Soie. Le musée a publié un article fort intéressant sur l’Histoire de la soie dans la Région.

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Voyage Découverte : Tissage de la Soie en Birmanie

Filature & tissage de la soie en Birmanie

Tissage soie Birmanie : lors de mon voyage en Birmanie, j’ai pu visiter différents ateliers de tisserands.

A côté de Mandalay, on peut visiter des ateliers de tissage de soie. Les artisans sont à l’oeuvre sur des métiers à tisser manuels et des dames à la dextérité incroyable brodent leur ouvrage, parfois à plusieurs mains.

Deux types de soie sont donc faites ici, des soies unies et des soies brodées au fur et à mesure du tissage, l’occasion de voir des tours de passe passe de doigts et leurs “fuseaux” (je ne connais pas le terme exact ..)

Comme d’habitude, je reste en extase devant ces métiers à tisser, ces fils de soie dans tous les sens, le bruit de la cadence du tissage, ces hommes et ces femmes qui tissent presque “inlassablement”.

1 vidéo courte pour des images animées et le bruit de l’atelier

Tissage de la soie près de Mandalay

A Bagan, une femme “au long cou” fait une démonstration de tissage dans l’une des échoppes d’un temple et vend ses écharpes en coton.

Les Padaung (Kayan) font partie d’une minorité éthnique tibéto-birmane. Les femmes portent un collier spirale en métal au tour du cou.

La vidéo ne fait que 5 secondes car je n’avais plus de batterie!

Padaung à Bagan

Le lac Inlé regorge de trésors sur l’eau, entre ses jardins, monastères, maisons et restaurants sur pilotis.

Avec l’essor de l’activité touristique dans la région (qui malheureusement pollue le lac), on peut y visiter différents ateliers d’artisans ..et y acheter des souvenirs.

A noter qu’ici on tisse les fibres de lotus, la soie …

Atelier fibres de Lotus et de Soie

L’atelier est très organisé pour les visites des touristes. On peut ainsi y découvrir chaque étape, de l’extraction de la fibre d’une tige de Lotus au tissage des articles. Les vêtements et autres accessoires faits avec cette fibre sont (très) chers mais l’extraction de la fibre est très laborieuse, enfin surtout chronophage! Il en faut des lotus pour faire une bobine de fils!

Ci-dessous, en image, comment ils font l’extraction de la fibre de lotus … quoi qu’il en soit, cela représente des heures de travail

Photos du tissage du lotus, de la soie (dernières photos, très beau motif et couleurs splendides dans la douceur du beige rosé), de la teinture des fibres et de leur séchage à l’air libre.

Ensuite, petit tour dans la boutique pour voir les produits finis.

Les foulards en soie sont de très belle qualité; on sait qu’on paie “cher” (environ 30€) par rapport au niveau de vie local mais bon, après avoir négocié pendant des années en Chine, je suis “faible” et ici, pour plein de raisons, finalement je n’ai pas envie de marchander … on se laisse tenter pour faire de beaux cadeaux et on fait chauffer la carte bleue..

Mais les es écharpes en fibres de lotus sont simplement hors de prix … je repars donc avec des souvenirs immatériels 🙂

Barque Lac Inlé
Barque Lac Inlé